CIRDEL

Quand les municipaux se prennent pour des Rambos

lundi 5 juillet 2004 par CIRDEL

La violence de 5 policiers municipaux

Comme tous les matins je promène mon chien. Arrivée place Tabareau je le détache pour qu’il puisse courrir et jouer avec d’autres chiens. Ce jour là, un jeudi alors que je discutais avec un vieux Monsieur deux policiers ont surgi à notre hauteur en nous sommant d’attacher nos chiens sous peine de PV au motif de chien en divagation. Comme je leur demandais de me montrer le décret ils ont appelé un autre équipage de la police municipale. Je leur faisait remarquer que mon chien n’était pas en divagation puisque j’étais à coté de lui. Puis ils m’ont demandé mes papiers que je n’avais pas sur moi. Après quoi ils m’ont dit d’attendre la nationale et qu’ils m’emmèneraient Pourquoi ? j’ai répondu que je ne pouvais pas les suivre parce que je sortais de l’hôpital et que je n’étais pas bien ! J’ai attendu un peu avant de prendre mon chien et de vouloir traverser la rue. A ce moment là et sans crier gare des policiers se sont abattus sur moi, ils m’ont littéralement propulsé de l’autre coté de la rue, m’ont plaqué sur une voiture, la tête et la moitié du corps sur le capot et les bras en arrière. Je me suis mise à hurler et mon chien a arraché son collier sous la violence du choc. J’ai perdu connaissance et suis tombée à genoux.

Quand j’ai repris mes esprits, je ne pouvais plus respirer normalement, j’étais maintenue dans cette position, les mains menottées dans le dos. Un médecin qui passait par là et voyant mon état c’est inquiété ; il a demandé à plusieurs reprises qu’on me détache... Les policiers ne l’ont fait qu’à l’arrivée des pompiers 1à minutes plus tard. Le médecin est resté lui même à genoux pour me soutenir et m’aider à respirer. Des témoins ont appelés les secours car visiblement les 5 policiers municipaux ne réagissaient pas du tout. Les pompiers m’ont transporté sous oxygène à l’hôpital ; A la sortie des policiers m’attendaient pour m’emmener au poste de police.

Là on m’a informé, à mon grand étonnement, que j’étais en garde à vue. On m’a indiqué que je pouvais appeler un avocat et un membre de ma famille. J’avais très mal au dos et je n’avais plus de force. A la fin de la déposition j’ai précisé que je n’étais pas dans mon état normal à cause des médicaments. J’ai passé une visite chez le médecin et à 17H30 j’avais toujours 110 de tachycardie et beaucoup de tension, ce qui n’est pas mon cas habituellement.

Madame Gauthier


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